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Lion, l'un des éclaireurs du gang des Suusabaas, attend patiemment en buvant de petites gorgées de tequila, assis sur une barrière métallique. Sa Kawasaki Shozo est stationnée près du transformateur électrique qui alimente l’enseigne de Tranglobe Logistics, un géant du transport routier sécurisé.

Le grondement du transformateur et les étincelles bleutées qu’il émet se mêlent au ballet incessant des moteurs des lourds camions transportant des containers, crachant leurs gaz brûlés sur la route. L’odeur du chooto, le carburant le moins coûteux, rappelle celle d’un mauvais alcool qu'on flambe… à la toxicité près.

Le gang a planifié l'opération en profitant d’un défaut de sécurisation des communications de Tranglobe Logistics et d’un graphe opportuniste réalisé par les "Black Vipers", un gang rival. Le container, propriété de la société OmniCorp, a été confié à Tranglobe Logistics pour son convoyage. Quelle aubaine pour nos charognards !

Chaque minute s'étire dans une attente interminable. Entre deux quintes de toux, une gorgée de téquila, quelques éclairs zèbrent occasionnellement le ciel obscur, illuminant brièvement les nuages et les structures métalliques alentours. Quel temps pourri !

Un camion fait son apparition. Le container qu’il transporte présente cette fois des similitudes avec celui que Lion avait repéré… mais est-ce le bon ? Lion ressent une poussée d’adrénaline alors qu'il l’observe à nouveau plus attentivement. Les phares de l’engin foncent dans sa direction, en perçant avec difficulté le smog orange. Un grondement de tonnerre retentit soudain, faisant écho à la puissante accélération de la mécanique imposante.
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>> La prochaine partie se déroulera le vendredi 31 mai 2024. <<

Et si vous en étiez?

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Notre partie s'est bien tenue le vendredi 31 mai 2024.
En voici un bref aperçu:
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Rexan, qui a boosté un vieux camion 6x6, fonce sur la route qui mène vers l’autoroute 101 guidé par Lion. Il sait que le plan prévu est risqué, mais c’est le seul moyen de stopper le convoi de TransGlobe Logistics dont Lion fournit désormais la position en temps réel.

Sur l’autoroute, le groupe de bikers remonte la route, à 200 m derrière le convoi. Le smog épais les camoufle du gros 4x4 qui doit protéger l’arrière du convoi de TransGlobe Logistics.
Ils repèrent soudainement la silhouette du camion de Rexan, sur un échangeur au-dessus de l’autoroute, dans le brouillard. Les mains de Rexan se crispent sur le volant et il entrevoit la bonne fenêtre d’impact en d’approchant du bord du pont. Rexan respire à fond et enfonce l’accélérateur, plongeant du pont pour s’écraser sur la cabine du camion transporteur de container, à la perpendiculaire de l’autoroute. Le crash est brutal, les deux camions s’encastrent l’un dans l’autre dans un vacarme de métal broyé et de verre brisé.

Tous les systèmes d’amortissement d’impact se déclenchent mais le convoi est stoppé net. Rexan s’en sort : secoué… mais vivant. Aussitôt, le système de sécurité de gestion de la circulation balance des signaux d’alerte lumineux au sol et sur les barrières latérales pour éviter le suraccident. Le trafic s’immobilise dans les deux sens.

Depuis véhicules à faible allure ou à l’arrêt, des curieux dégainent leurs agents pour capturer les quelques instants de l’accident. Bien va leur en prendre, ils vont assister à un étonnant ballet en direct !

Le 4x4 qui couvrait le convoi à l’arrière déboule l’accident par la droite. Quatre gardes armés jusqu’aux dents en jaillissent, pris de court par l’événement imprévu. Mais Lion et sa meute de bikers passent à l’assaut. Ils se faufilent entre les véhicules arrêtés et rattrapent le 4x4. Lion balance alors une grenade sous le 4x4 et accélère soudainement pour dépasser la zone de l’accident.
La grenade explose, endommageant le robuste 4x4 et blessant quelques gardes. Les bikers pilent au niveau de l’accident et déchaînent alors une pluie de balles, annihilant toute résistance organisée. Le chef de la sécurité TransGlobe Logistics se fait descendre dès les premiers échanges d’une balle en plein crâne. La défense du convoi part en vrille, les tirs fusant de partout. La surprise est totale : impossible de résister.

Les rares défenseurs survivants tombent vite ou sauvent leurs vies, et un van noir mat avec des lignes rouges et des renforts en métal s’arrête près du container. Deux types en sortent : Raven, armé d’une disqueuse, et Dédale.

Raven et Dédale vont s’occuper de la porte du container, la découpant sous le regard incrédule des badauds en train de filmer et des rares gardes encore debout. Quelques rafales encore, la porte cède et le pillage débute.

Ne cachant pas leur joie, les bikers sortent de façon désorganisée tout ce que peut contenir le container éventré. A l’extérieur, Sod, équipé d’un scanner, tente de trier ce qui peut être chargé de ce qui ne doit pas l’être. Il a eu écho de mouchards de suivi probablement glissés dans certaines caisses.

Les nomades s’emparent de leur butin dans le plus grand désordre : armes, protections, puces, systèmes électriques, tout ce qui se revend cher sur le marché noir.

Ils chargent le van de façon chaotique, tirent quelques rafales en l’air ponctuellement pour intimider les badauds et, sur un cri, se retirent en enfourchant leurs motos.

Le raid n’a duré que quelques minutes. La tempête électromagnétique qui éclate au-dessus de leur tête couvre leurs traces, ils le savent... et ils disparaissent dans la nuit sans être repérés.
Ils en sont parfaitement inconscients qu’une combinaison de chance et de circonstances a joué en leur faveur. Ils ne se souviendront que de leur talent, mis à l’épreuve et victorieux.
Pour eux, cette fois, la mission est un succès : ni blessé, ni perte.

TransGlobe Logistics peut pleurer la perte de son convoi et la mauvaise publicité qui en découlera.
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Les prochains événements qui nous animeront sont:
- un séminaire de jeu en présentiel dans un gite réservé pour l'occasion sur le weekend du 07 au 09 juin 2024.
- le solo de Quentin (qui attend dans l'ombre de surgir avec son nouveau personnage): à planifier ensemble!

N'hésitez pas à vous signaler si ce univers vous intéresse.
Et bonnes parties à vous dans tous les cas!

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Salut les rôlistes!

Le séminaire de jeu en présentiel dans un gite réservé sur le weekend du 07 au 09 juin 2024 a été d'une délectation indicible.
Si vous avez l'occasion et les moyens de vous échapper dans un lieu improbable pour une immersion dans l'univers du jeu avec des potes: faîtes le!

Depuis, nos aventures ont repris.
Nous avons déroulé un scénario Pulp Aventuras le 14 juin 2024 avec un cadre situé dans le Brésil des années 1930.
Waaaou... je dois dire que le Meneur a fait fort.

Nous aurons ensuite le vendredi 21 juin 2024 un scénario Mutant Year Zero qui nous promet un retour dans ce bel univers post apocalyptique.
Je ne m'attarde pas, mais ça commence à devenir compliqué pour mon mutant.

Retour à Cyberpunk ensuite!
Le solo de Kant aura lieu le 24 ou le 25 juin 2024 et j'espère qu'il en sortira vivant!
Il sera probablement du coup suivi d'un scénario avec une partie de mes joueurs... toujours sur une thématique que je qualifierai de "facile".

Bonnes parties à vous!
Faites moi signe si Cyberpunk vous intéresse.

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Le solo de Kant a été décalé au mardi 02 juillet 2024.
Kant a cassé son micro et a du décaler!

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Le solo de Kant s'est bien tenu le mardi 02 juillet 2024, avec un micro parfaitement fonctionnel et un personnage labellisé "Rio".

Voici pour la phase de démarrage:
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"Sous la lueur blaffarde du quartier de métal sleep, Rio, un jeune garçon d'une famille désœuvrée, rêve de vitesse et de liberté.

Protégé par une mère dévouée, il aspire à s'évader de son quotidien morne.

Tandis que la chaleur de cette nuit étouffante pèse lourdement sur la ville, Rio, assoiffé par la chaleur, ne rêve que de rejoindre son gang de motards.

Son cœur bat au rythme des rugissements de machines et des coups portés sur le sac de frappe de son club de sport, lui modelant un avenir où chaque impact pourrait faire éclater l'opportunité qui le ferait sortir de l'ombre."

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Quelque pérégrinations plus tard (et il y en a eu pendant ce solo), Rio est toujours en vie!
J'espère que le caractère sombre de l'univers ne t'a pas trop effrayé (le thème est adulte, tu auras pu le constater).

N'hésite pas à partager ce que tu souhaiteras du vécu de ton personnage sur ce fil, ça donnera peut-être à d'autres joueurs/joueuses l'envie de nous rejoindre.

[KANT]

Non j'ai vraiment adoré jouer ce personnage dans cet univers !
J'ai vraiment réussi à plonger dedans et ça ne m'a pas demandé d'effort ! 
Que du plaisir ! Scénario hyper thématique, j'ai adoré découvrir les lieux et 
personnages que tu as fais vivre !

Bref, de mon côté c'est très positif !

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Après une pause bien méritée (vacances), notre prochaine partie vient d'être planifiée.
Elle aura lieu le vendredi 30/08/2024 et tiendra lieu de rentrée rôlistique!

Voici le pitch de la séance:
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Salinas n'a jamais été une ville pour les âmes sensibles. Sous le soleil brûlant, les rues de Metal Steel, un enchevêtrement de containers rouillés et de poutrelles d'acier cabossé, réverbèrent une chaleur suffocante, transformant chaque souffle en une torture ardente. L'air est lourd, chargé de pollution et d'une odeur âcre de déchets. Chaque pas est pénible, chaque mouvement est plus lent, comme si la ville elle-même tentait d'étouffer les âmes de ceux qui y survivent.

Ici, dans ce labyrinthe de métal et de misère, la survie est la règle. Les lumières des gratte-ciels ultramodernes de l’hypercentre rappelent aux habitants de Metal Steel qu’il existe un autre monde, à peine à quelques kilomètres où l’opulence et le pouvoir sont la norme. Mais pour les habitants de ces bidonvilles improvisés, cette vision n’est qu’un mirage, un rêve inaccessible noyé dans les vapeurs toxiques.

Sur les plages jadis dorées, l’océan déversait autrefois ses vagues apaisantes sur les rives. Aujourd’hui, l’eau est inerte et polluée, les marinas abandonnées gisent telles des carcasses rouillées, et les surfeurs intrépides qui bravaient les vagues ne sont plus que des souvenirs.

Dans les entrailles de la ville, la vie nocturne s’épanouit dans la noirceur. Les clubs de combat clandestins résonnent sous les coups sourds des corps qui s’affrontent pour quelques eddies. La drogue circule à flots, un poison lent qui ensorcelle les esprits et fait de la nuit un terrain de chasse pour les prédateurs en tout genre. Les rues grouillent de gangs, leurs couleurs affichées avec fierté sur les vestes en cuir usé.

Au cœur de cet enfer, les Sussabass, un gang de motards nomades, tentent de maintenir leur territoire, pris dans la tourmente d'une ville qui les avale peu à peu. Chaque jour est une bataille pour garder un semblant de contrôle dans un univers où la loi du plus fort est la seule qui compte.
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Notre ami Kant (qui m'a recontacté depuis) y rejoindra cette fois quelques membres du groupe central pour être projeté dans une nouvelle aventure pleine de dangers!
Et souhaitons lui ainsi qu'au reste du groupe de faire les bons choix pour ne pas être englouti dans la noirceur des rues de Salinas.

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Le scénario du 30/08 s'est tenu à l’échéance annoncée.
Kant était présent avec 3 autres Cyberpunks.

Nos 4 joueurs sont rapidement entrés dans l'histoire, dont voici le démarrage:
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Le crépuscule s'installe lentement sur le quartier de Néon Prior. Les derniers rayons d’un soleil rougeâtre, filtrant à travers les nuages pollués, se mélangent à la pluie acide qui tombe en fine bruine. Dans le garage délabré, chaque goutte s'évapore en un mince brouillard au contact du sol sale, tandis que les néons rouges et bleus des enseignes voisines dansent sur les flaques huileuses de la rue, projetant des ombres chaotiques à l'intérieur du garage. Des LED multicolores grésillent le long des murs de métal rouillé, tremblotant et illuminant par à-coups les visages tendus des protagonistes.

132 n’est pas là. Le garage devrait être fermé, mais il reste ouvert, vibrant d'une énergie étrange et contenue.

Bison, le chef du gang des Susaabass, est là, comme une montagne menaçante. Son torse est bardé d'implants musculaires massifs qui soulignent sa stature imposante. Son visage est une carte de cicatrices et de rides, taillée par les années et la violence. Il tourne en rond, chaque pas lourd résonnant comme un coup de tonnerre sur le sol de béton. Ses yeux lancent des regards rapides et nerveux vers l'entrée du garage, attendant impatiemment le retour de Rico, l'un de ses gars qu'il a envoyé en mission sur la cinquième rue.

Bison grogne, sa colère bouillonnant de plus en plus.

Bison (grommelant pour lui-même) :
— Où est-ce qu’il est, ce foutu con ? Je lui ai dit de revenir à 19h00. L’heure passée depuis... Peut-être deux ? Trois ?... Bordel !

Plus loin, sous une voiture surélevée par un pont, Shiva, la mécanicienne du garage, travaille avec concentration. Elle ne lève même pas les yeux alors que Bison continue de tourner comme un lion en cage.

Shiva (calme, sans lever les yeux de son travail) :
— La voiture sera prête pour demain, Bison. Tu peux souffler.

Bison se retourne brusquement vers elle, ses yeux flamboyant de colère, sa voix grondant comme un tonnerre.

Bison (gronde) :
— Souffler ?! Comment tu veux que je souffle quand ces bons à rien se planquent comme des rats ? J’ai besoin de résultats !

Il reprend sa marche furieuse à travers le garage. Ses implants se tendent légèrement à chaque mouvement brusque, accentuant encore plus son allure intimidante. À quelques mètres, Sod l'observe, tentant de se faire discret, mais Bison le remarque rapidement. Ses yeux enflammés se fixent sur lui.

Bison (menaçant, s'approche) :
— Et toi, t’as des nouvelles ? Tu restes là comme un abruti, mais t’écoutes pas, hein ? Dis-moi que tu sais quelque chose sur ce qui se passe avec ces foutus Neoskulls...

Exaspéré, Bison cogne son poing contre un treuil métallique, faisant vibrer le garage tout entier. Le crochet suspendu vacille et grince sinistrement, comme un présage de malheur.

Bison (vociférant, presque à lui-même) :
— Tous nos gars ont peur. Les boosters craignent les Neoskulls maintenant... Ils sentent la peur comme des chiens, et ces couillons de Susaabass… bah ils ne font rien. Ils pensent à leurs petites affaires, à leurs petites combines, mais le gang lui ? Le gang, il crève !

Shiva se redresse, jetant un regard fatigué à Bison. Sa patience commence à s'épuiser.

Shiva (essuyant ses mains, agacée) :
— Bison, j’ai fini ici. Je peux fermer le garage. Tu devrais te poser un moment. Ça ne sert à rien de gueuler sur tout le monde.

Bison la fixe, un mélange de frustration et de désespoir dans les yeux.

Bison (amèrement) :
— Toi, ferme-la. Tu ne sais pas ce que c’est que de gérer ce garage. Ce n’est pas juste du métal et de l’huile. C’est du sang, c’est de la fraternité, c’est de la loyauté...

Il s’interrompt, marmonne quelques mots indistincts, et se détourne. Il se rapproche de l'entrée du garage, scrutant la rue sombre d’un regard désespéré, espérant toujours voir Rico apparaître. Son souffle rauque s’échappe de sa gorge.

Bison (doucement, presque inaudible) :
— Rico... Qu’est-ce que tu fous, gamin ?

Un silence lourd s’installe. Seules les gouttes acides frappant le toit du garage et les bruits mécaniques de Shiva viennent troubler cette atmosphère tendue. Bison reprend sa marche nerveuse, comme un fauve en cage, tandis que la nuit commence à envelopper le quartier de Néon Prior.

Bison (à mi-voix, réfléchissant) :
— Skyler doit en savoir plus… il faudrait aller le voir.

Quelques instant plus tard, il met Sod, Rio, Rexan et Lion sur le coup. Les seuls qui étaient présent pour le coup.
L’information tombe: Skyler, un booster local bien informé, rapporte que Jack Diaz, un junkie notoire du quartier de PowerBronx, a été aperçu avec une sacoche appartenant à Rico. Un signe inquiétant. Jack pourrait être le dernier à l’avoir vu avant sa disparition...

Une photo de Jack capturée par une caméra de surveillance est envoyée.
On sait dans la rue que tous les jours, Jack se présente à la soupe populaire offerte par le temple bouddhiste du quartier de Power Bronx.
Lion, Rexan, Rio, et Sod se préparent donc à intervenir. Ils enfourchent leurs motos et foncent vers le Power Bronx.

Une fois sur place, Lion observe la foule des pauvres et des errants venus se restaurer.
Rio, lui, se glisse parmi les nécessiteux, ses yeux fouillant chaque visage, chaque recoin.
Rexan et Sod, eux, sont en retrait, prêts à intervenir, les moteurs de leurs puissantes motos grondant doucement.

Jack Diaz apparaîtra-t-il ?

Pendant ce temps, les ombres de la ville de Salinas continuent de s’étirer, et la nuit s'annonce longue...

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Forts des informations arrachées à Jack Diaz, les joueurs s'apprêtent à présent à infiltrer une des caches des Neoskulls sur la cinquième rue...
Il faudra frapper vite et rapidement.

>> La prochaine partie se déroulera le vendredi 13 septembre 2024. <<

Mieux vaudrait ne pas être superstitieux.
Que cela ne vous empêche pas de tenter votre chance avec notre groupe de jeu...

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La partie du vendredi 13/09/2024 a bien eu lieu avec l'ensemble des joueurs embarqués.
Il ne m'est pas possible de retranscrire ce que vivent les joueurs ici, ce serait trop long.

Voici néanmoins le pitch d'introduction de la partie:
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La nuit est tombée sur la cinquième rue, et le chaos produit par l’affrontement résonne encore entre les murs des immeubles et les enseignes des magasins. Sur le parking, un champ de bataille s'étend entre les carcasses de motos renversées au sol et les bornes de commande du mini market pulvérisés par une voiture désormais bloquée par un van de police. Les Susaabass, avec une détermination inattendue, viennent de forcer les Neoskulls à battre en retraite, les repoussant dans les profondeurs obscures de leur cache. L'air est lourd, chargé d'adrénaline et d'une odeur métallique de sang et de sueur.

Au fond du parking, près des motos renversés, une issue discrète attire l'attention : un vieil escalier en béton défraîchi. Celui-ci conduit à une arrière-cour d’immeuble. C’est là que les rares Neoskulls encore combatifs se sont repliés.

Une silouette de motard s'agite encore en surface. C'est Sod, l'un des Susaabass, qui, vraisemblablement sous l'effet de stims bon marché, s'est laissé emporter par sa folie furieuse.

Brandissant sa batte de baseball bardée de clous, il défie les premières unités robotisées de la police venus sécuriser la zone. Un éclair bleu zèbre l'air, et Sod s'effondre sous la décharge d'un taser, ses ricanements se transformant en cris étouffés tandis qu'il est menotté et plaqué au sol.

Mais pour Lion, Rexan, et Rio, tout cela n'est qu'un bruit de fond dans la tension ambiante. Les trois membres des Susaabass, blousons en cuir aux couleurs de leur gang sur le dos, se faufilent à travers la brume épaisse et chaude qui a envahi la zone. Le système de réfrigération du mini-marché voisin a été déverrouillé, inondant les lieux d'une vapeur dense de CO2 et de vapeur d’eau. La visibilité est quasi nulle, à peine deux mètres devant eux, et pourtant, ils avancent, guidés par un but clair et net : récupérer Rico, le booster que leur chef, Bison, a juré de ramener coûte que coûte.

Rico a découvert quelque chose que les Neoskulls ne veulent absolument pas partager – et les Susaabass sont bien décidés à découvrir de quoi il s’agit.

Au-delà de la brume, les murs résonnent du bourdonnement de générateurs sur lesquels rebondissent les hurlements des sirènes de police. Les Neoskulls ne vont pas se laisser faire. Chaque pas est calculé, chaque souffle mesuré. Dans cette arrière-cour saturée de fumée, où chaque mouvement peut être fatal, Lion, Rexan, et Rio savent qu'ils le danger peut surgir à tout instant.
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Que vous révéler de plus...
Que l'opération ne s'est pas déroulée comme attendue?
Que Sod est en prison?
Que Rio et Lion, tous deux grièvement blessés, sont en train de se faire rafistoler chez un Charcudoc qu'on appelle "Scalpel"?
Que Rico n'a pas été libéré et qu'il est à présent mort?

Rexan, seul survivant, pourrait vous dire qu'à un moment donné quelque chose à foiré... que c'est parti en vrille...
Il pourrait vous le dire... mais il est trop occupé à se morfondre dans sa chambre pour oublier... en avalant sédatifs et whisky.
En se répète à l'envie qu'il a fait de son mieux, que ça n'est pas sa faute, que la groupe a été efficace et rapide... mais un mauvais sentiment le poursuis et il se réveille inquiet dés que quelqu'un hurle sous sa fenêtre, en contrebas.